La Tunisie postule pour le poste de Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies pour le Tourisme

La Tunisie a présenté, lundi, son candidat au poste de Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour le Tourisme, en la personne de son ancien ministre du Tourisme, Habib Ammar, a annoncé la diplomatie tunisienne.

Une conférence de présentation de cette candidature, dont le programme d’Habib Ammar, s’est tenue à l’Académie Diplomatique Internationale de Tunis, sous la présidence du ministre des Affaires Etrangères, Mohamed Ali Nafti, et celui du Tourisme, Sofiene Tekaya, en présence d’autres hautes personnalités du pays et des membres du corps diplomatique accrédité en Tunisie.

Dans son discours de circonstance, le chef de la diplomatie tunisienne a souligné, entre autres, la richesse de l’expérience tunisienne dans le domaine stratégique du tourisme, et présenté les qualités de l’ancien ministre ainsi que sa riche expérience dans ce secteur, faisant de lui, a-t-il dit, un candidat idéal pour le poste de Secrétaire Général de l’ONU pour le Tourisme. Il a sollicité le soutien des représentants des États membres de l’ONU Tourisme en faveur du candidat tunisien.

Après avoir vanté la candidature d’Habib Ammar, qui reflète une connaissance approfondie des enjeux mondiaux, le Ministre Tekaya a mis aussi en avant l’image de la Tunisie en tant que destination méditerranéenne mondiale.

Le candidat a exposé pour sa part, les grandes lignes de son programme, et présenté une vision détaillée sur l’état actuel du secteur touristique mondial et ses ambitions pour son développement en lien avec les Objectifs de l’ONU pour le Développement Durable.

Habib Ammar a particulièrement insisté sur la mise en place d’une gouvernance inclusive pour garantir des décisions équitables, le développement d’un tourisme durable et responsable, qui soit moteur de croissance tout en respectant l’environnement et les communautés locales.

Il a également évoqué la réduction de la fracture numérique, l’accélération de la transition digitale du secteur, le renforcement de la formation dans les métiers du tourisme pour les générations futures, l’amélioration de la résilience du secteur et l’adoption des normes strictes et transparentes dans la gestion de l’Organisation.

L’ancien ministre a défendu, par ailleurs, l’importance de promouvoir la diversité et l’égalité des chances dans ce secteur afin de faire du tourisme un levier d’autonomisation des femmes, des jeunes et des populations marginalisées.