La Banque mondiale accorde à la Tunisie un financement plus de 125 millions de dollars destinée à améliorer les services de la santé

La Banque mondiale (BM) a approuvé, mercredi 28 mai, un financement de 125,16 millions de dollars, dont un don de 17,16 millions de dollars, débloqué par le Fonds de lutte contre les pandémies, pour appuyer les efforts de la Tunisie consistant à améliorer l’accès à des services de santé résilients, de qualité et mieux préparés aux urgences, indique un communiqué publié le site de la BM.

Ce soutien s’inscrit dans le cadre du Projet de renforcement du système de santé tunisien, précise la même source qui explique aussi que l’initiative nationale tunisienne vise à renforcer la préparation aux pandémies et les soins d’urgence, à moderniser les services de soins de santé primaires, ainsi qu’à améliorer la gouvernance et la numérisation du système de santé publique.

Le Projet de renforcement du système de santé tunisien appuie la mise en œuvre de la Politique Nationale de Santé (PNS) du pays, une stratégie de réforme conduite par le gouvernement et axée sur l’accès équitable aux soins, avec un accent particulier sur la prévention et la protection de la santé.

Aligné sur les priorités de développement de la Tunisie, ledit projet devrait contribuer à renforcer la préparation du pays en matière de santé publique et à assurer la continuité et la qualité des services essentiels.

D’après Alexandre Arrobbio, chef des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie, « en renforçant la résilience et la réactivité du système de santé tunisien, ce projet contribuera à garantir que tous les Tunisiens, en particulier les plus vulnérables, puissent accéder à des soins de qualité en temps utile».

De son côté, Yassine Kalboussi, spécialiste de la santé à la Banque mondiale et chef d’équipe du projet, estime que « ce projet soutiendra la transformation technologique et structurelle du système de santé, renforcera les capacités du personnel de santé et améliorera la qualité des services, en particulier dans les zones les plus mal desservies».