La France franchit un nouveau pas dans sa reconnaissance de la marocanité du Sahara Occidental

La France, un des cinq pays membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, a franchi de nouveaux pas dans sa reconnaissance de la Souveraineté du Maroc sur son Sahara Occidental au grand dam du mouvement séparatiste « Polisario » et de ses parrains et sponsors algériens.

En effet après la publication le 29 octobre 2024 sur le site officiel du ministère français des Affaires étrangères, de la carte complète du Maroc y incluant ses provinces du Sud, ce Département vient de mettre à jour la superficie du Maroc la portant à 710.850 km² contre 446.550 km² auparavant ( https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/maroc/presentation-du-maroc/ ).

Au courant de la même semaine, l’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier a inauguré le mardi 27 mai à Laâyoune, Chef-lieu du Sahara marocain, un nouveau centre TLS contact pour le dépôt des demandes de visa pour la France, accessible à tous les habitants des provinces sud du Royaume.

Le 10 mai, le Directeur Général de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux avait annoncé lors d’un déplacement à Laâyoune, la projection de l’AFD d’investir environ 150 millions d’euros dans les provinces sud du Maroc.

Ces mesures avaient été précédées par les visites en février dernier, du président du Sénat, Gérard Larcher à Laâyoune et de la ministre française de la Culture, Rachida Dati à Dakhla. Elle interviennent aussi, suite à la lettre adressée le 30 juillet 2024, au Roi Mohammed VI par le président Emmanuel Macron dans laquelle ce dernier déclarait que «pour la France, le présent et l’avenir de ce territoire s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine», soulignant que «le plan d’autonomie de 2007 constitue la seule base pour parvenir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies». Le Chef de l’Etat français a réaffirmé cette même position,dans un discours prononcé le 29 octobre 2024, devant le Parlement marocain.

A contrario, les rapports bilatéraux entre Paris et Alger sont aujourd’hui au plus bas aussi bien au plan politique qu’économique et les observateurs n’excluent pas une prochaine rupture des relations diplomatiques entre les deux pays tant que le régime algérien demeure frénétiquement attaché à la défense de l’obsolète option d’un «référendum d’autodétermination» qui n’est plus mentionnée depuis des années dans les résolutions des Nations Unies sur le Sahara marocain.