Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue chinois, Wang Yi, ont procédé vendredi à Pékin, à la signature d’un mémorandum d’entente établissant un mécanisme de dialogue stratégique entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays.
Cet instrument, qui va étoffer l’arsenal juridique régissant les relations liant les deux pays, s’inspire du contenu de la déclaration conjointe de partenariat stratégique, signée le 11 mai 2016 à Pékin, par le Roi du Maroc, Mohammed VI et le président chinois, Xi Jinping.
L’importance de ce texte réside dans sa finalité de restructurer le dialogue de haut niveau entre Rabat et Pékin, fondé sur la confiance, la compréhension et le respect mutuel et il vise à renforcer la coordination et la communication entre les diplomaties des deux pays sur les questions d’intérêt commun et à tous les niveaux.
La mise en place de ce mécanisme institutionnel marque un nouveau jalon dans le renforcement des relations bilatérales liant les deux pays amis et partenaires stratégiques, et permettra de consolider davantage les liens historiques entre Rabat et Pékin.
A signaler que le Chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita s’est rendu jeudi à Pékin pour une visite officielle de deux jours en république populaire de Chine, à l’invitation de son homologue chinois, Wang Yi. Annoncée le mercredi 18 septembre par un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères cité par l’agence de presse Xinhua, la visite du chef de la diplomatie marocaine intervient quelques semaine avant la tenue par le Conseil de sécurité de l’ONU, dont la Chine est membre permanent, d’une nouvelle session onusienne consacrée aux derniers développements de la question du Sahara marocain et à l’audition d’un rapport du Secrétaire général des Nations unies sur l’évolution de la situation.
Lors d’une réunion à huis-clos en octobre prochain, le chef de mission de l’ONU au Sahara «MINURSO», Alexander Ivanko et l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, présenteront à leur tour, leurs rapports sur ce dossier devant les quinze membres du Conseil de sécurité avant l’adoption d’une nouvelle résolution devant normalement, proroger le mandat de la MINURSO.