Le président burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, a officiellement lancé, ce week-end à Bobo-Dioulasso, les activités de l’unité de transformation de noix d’anacarde, baptisée « Burkina Cajou ».
Située dans la zone industrielle Bobo 2010, cette usine est le fruit de la résilience de sa promotrice, Masso So/Traoré, soutenue par l’État burkinabè, avec à sa tête le Chef de l’Etat, après plusieurs années de difficultés.
« Je savais qu’au-delà de mon histoire personnelle, il y avait une conviction plus grande, celle que notre pays mérite mieux que d’exporter ses richesses à l’état brut », a déclaré Masso So lors de la cérémonie d’inauguration, ajoutant que l’usine incarne une vision industrielle ambitieuse.
Ayant nécessité un investissement de plus de 9,7 milliards de FCFA, l’infrastructure dispose d’une capacité de traitement de 150.000 tonnes de noix d’anacarde par an, grâce à des équipements de dernière génération.
Le projet est financé à 25 % par des mécanismes publics, notamment le Conseil burkinabè des Filières agricoles, du Fonds Dumu Ka Fa, du Fonds burkinabè de Développement économique et social (FBDES) et de la Banque commerciale du Burkina (BCB) et devrait générer 1.700 emplois directs et indirects.
Lors de la cérémonie inaugurale, le Président Traoré a invité les opérateurs économiques à s’engager massivement dans la transformation locale de la noix d’anacarde, et à ne pas se limiter à l’exportation de l’anacarde à l’état brut, qui constitue aujourd’hui l’une des filières stratégiques du Burkina Faso.
