Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé ce jeudi 17 juillet dans un communiqué, un financement de 173,84 millions d’euros, approuvé par son Conseil d’administration, pour mettre en œuvre le Programme de financement basé sur les résultats du secteur énergétique du Rwanda (FBR II).
Ce programme qui bénéficie aussi d’un financement supplémentaire de 86,92 millions d’euros apporté par la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, portant son coût total à 260,76 millions d’euros, vise à moderniser le réseau électrique, à élargir l’accès à l’énergie propre et à renforcer les capacités institutionnelles au Rwanda.
La BAD est à sa deuxième opération basée sur les résultats dans le secteur énergétique du Rwanda, après un programme de 305 millions de dollars approuvé en septembre 2018.
D’après le communiqué, le FBR II s’inscrit dans le Plan stratégique du secteur énergétique du Rwanda 2024-2029 et ambitionne d’améliorer la qualité de vie des habitants, de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté grâce à des investissements ciblés dans le secteur énergétique.
Plus précisément, ce programme se focalise sur l’obtention de résultats dans trois domaines, à savoir : la modernisation et l’extension du réseau et des systèmes électriques ; l’amélioration de l’accès à l’électricité, en réseau et hors réseau, et aux technologies de cuisson propres ; ainsi que le renforcement des capacités techniques et institutionnelles.
Selon les prévisions, le programme FBR II permettra de raccorder 200 000 foyers et 850 clients à usage productif au réseau national, d’ajouter 50 000 nouveaux raccordements électriques grâce à des solutions hors réseau, de fournir des appareils de cuisson propre à 100 000 foyers et 310 institutions publiques, et d’installer des éclairages publics sur 200 kilomètres de routes dans les villes secondaires du Rwanda.
Le programme de financement basé sur les résultats du secteur énergétique du Rwanda entre dans le cadre des cinq grandes priorités de développement de la BAD, « High 5 », et de l’initiative « Mission 300 » promue par le Groupe de la BAD et le Groupe de la Banque mondiale, qui vise à raccorder 300 millions de personnes en Afrique à l’électricité d’ici 2030.