Washington invite les Etats du Sahel et la CEDEAO à unir leurs forces face au terrorisme

La représentante par intérim des États-Unis auprès de Nations Unies, Dorothy Shea, a exhorté, ce jeudi 7 août, les pays du Sahel et leurs voisins côtiers d’Afrique de l’Ouest, membres de la CEDEAO à s’unir dans une lutte coordonnée contre le terrorisme qui continue d’endeuiller les populations de la région.

Les deux parties devraient « mettre de côté leurs divergences et s’efforcer d’organiser une riposte coordonnée face au terrorisme, qui respecte l’État de droit ainsi que les droits humains, y compris par la coopération militaire et le partage de données de renseignement », a-t-elle affirmé, soulignant que « les terroristes ne respectent pas les frontières».

L’ambassadrice américaine s’est ainsi exprimée lors d’une réunion d’information du Conseil de sécurité des Nations unies sur la consolidation de la paix en Afrique de l’Ouest.

Au nom de son pays, elle a condamné, avec la plus grande fermeté, les récentes attaques terroristes contre des civils, appelant à ce que les auteurs des attaques perpétrées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, et par Daech au Sahel, Daech en Afrique de l’Ouest, Boko Haram et tous les autres groupes terroristes, soient tenus responsables de ces crimes.

Dorothy Shea a rappelé que le terrorisme continue de toucher la vie de millions de personnes à travers le continent africain, particulièrement au Burkina Faso, au Mali, au Niger, les trois pays formant l’Alliance des États du Sahel (AES), et dans le bassin du lac Tchad.

« Depuis bien trop longtemps, les citoyens des pays d’Afrique de l’Ouest subissent de plein fouet les ravages du terrorisme », a-t-elle déploré.

Devant cette situation, la diplomate a encouragé le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) à jouer pleinement son rôle dans la facilitation du dialogue entre l’AES et la CEDEAO au sujet des relations économiques et politiques vitales, en plus de la coopération régionale en matière de sécurité, conformément à son mandat.

Elle a assuré que les États-Unis continueront, pour leur part, de collaborer avec leurs partenaires régionaux afin de contrer ces menaces, soulignant que «nous avons, en tant que pays de la communauté internationale, tout intérêt à lutter contre le terrorisme et contre le danger croissant que l’extrémisme violent fait peser sur la communauté mondiale.