Le Conseil National de Sécurité (CNS) en Côte d’Ivoire a tenu, jeudi 13 novembre, une réunion sur la situation sécuritaire générale, présidée par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à l’issue de laquelle il s’est félicité du climat de paix et de la stabilité observé sur l’ensemble du territoire national, pendant la période du déroulement de l’élection présidentielle du 25 octobre dernier.
Il a salué particulièrement la réussite de l’opération «Espérance», dont l’objectif était de sécuriser le scrutin sur toute l’étendue du territoire national, grâce au déploiement de 44.000 éléments des Forces de Défense et de Sécurité, indique un communiqué signé par son Secrétaire Exécutif, le ministre Fidèle Sarassoro.
Cependant, le CNS a regretté des « incidents isolés, survenus à la suite de l’appel illégal à des attroupements quotidiens sur l’ensemble du territoire national, lancé par une coalition de partis politiques nommée «Front Commun», composée du PPA-CI et du PDCI-RDA».
D’après cet organe d’Etat, ces incidents se seraient traduits par des obstructions des voies publiques à l’aide de troncs d’arbres, l’incendie de plusieurs sites de la Commission Électorale Indépendante, la destruction de bureaux de vote et de matériels électoraux, des affrontements intercommunautaires, des attaques contre des autorités administratives et les Forces de Défense et de Sécurité, ainsi qu’une tentative de sabotage des installations de l’un des principaux fournisseurs d’énergie du pays.
Le bilan de ces troubles s’élève, selon le CNS, à 11 décès, dont celui d’un officier de la Gendarmerie Nationale, 71 blessés, d’importants dommages matériels et 1.658 interpellations.
Après avoir condamné fermement ces incidents et fustigé les agissements de certains dirigeants politiques, le chef de l’Etat a instruit le ministre de la Justice de prendre toutes les dispositions nécessaires pour situer, dans les plus brefs délais, les responsabilités et accélérer les poursuites judiciaires à l’encontre des contrevenants ainsi que des commanditaires des actes de violence.
Le président Ouattara s’est, par ailleurs, déclaré « satisfait » du bilan de l’opération « Espérance », avant de féliciter, entre autres, les Forces de Défense et de Sécurité pour leur professionnalisme, leur bravoure et leur réactivité sur le terrain, qui auraient, selon lui, permis de circonscrire rapidement les incidents et les troubles à l’ordre public.
