La Conférence de l’UA sur l’agriculture numérique s’ouvre ce lundi 1er décembre à Addis-Abeba

La Commission de l’Union africaine (UA) organise, à travers son Département de l’agriculture et du développement rural, la Conférence de l’Union africaine sur l’agriculture numérique, du 1er au 3 décembre 2025 à Addis-Abeba, siège de l’organisation panafricaine.

Axé sur le thème « Façonner une politique agricole pour l’avenir de l’Afrique : innovation, pratiques climato-intelligentes et transformation numérique pour un développement durable », l’événement explorera, entre autres, les solutions numériques et les pratiques intelligentes pour le climat.

L’objectif général de la Conférence est, selon un communiqué officiel, d’accélérer l’adoption et l’utilisation des technologies numériques dans le secteur agricole africain afin d’améliorer la productivité, la durabilité et la résilience.

L’événement abordera divers domaines thématiques transversaux, notamment les services de vulgarisation numérique, les innovations agro-technologiques, l’accès aux marchés et les chaînes de valeur, l’agriculture climato-intelligente, les politiques et la réglementation, ainsi que la gestion et la protection des données.

Au chapitre des résultats attendus, la Conférence entend générer des analyses et des recommandations concrètes à l’intention des décideurs politiques, des acteurs du développement et des autres parties prenantes.

Il sera aussi question de favoriser la collaboration et les partenariats pour stimuler l’innovation numérique dans l’agriculture ; d’autonomiser les agriculteurs et les communautés rurales grâce à l’accès aux outils et à l’information numériques ; ainsi que de mettre en valeur les initiatives réussies en matière d’agriculture numérique et d’encourager l’innovation et l’investissement dans le secteur.

Sont attendus à la Conférence, des représentants gouvernementaux et des décideurs politiques, des chercheurs et des scientifiques du secteur agricole, des innovateurs technologiques et des start-ups, des agriculteurs et des organisations agricoles, des entreprises agroalimentaires et des acteurs de la chaîne de valeur, des acteurs du développement et des ONG, des représentants du monde universitaire et des instituts de recherche, ainsi que des donateurs et des investisseurs.