Le Chef d’Etat égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi a affirmé, samedi 20 décembre, que son pays «n’entretenait aucun différend» avec l’Ethiopie, un «pays frère», dans le dossier du Grand Barrage de la Renaissance (GERD), un immense projet hydroélectrique éthiopien sur le Nil Bleu, rapporte un communiqué de la présidence égyptienne.
Al-Sissi a tenu ses propos lors d’une audience qu’il a accordée aux ministres et chefs des délégations africaines, ainsi qu’aux représentants de la Commission de l’Union africaine (UA) et des communautés économiques régionales, à l’issue de la deuxième conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique, qui a eu lieu du 19 au 20 décembre au Caire.
Le dirigeant égyptien a toutefois précisé que la « seule revendication » de l’Egypte « était la préservation de ses droits sur les eaux du Nil et la conclusion d’un accord juridiquement contraignant relatif au barrage éthiopien».
Selon lui, l’Égypte a toujours adopté une politique de neutralité et de non-ingérence dans les affaires des autres pays, cherchant à résoudre ses différends avec l’Éthiopie par le dialogue et la diplomatie.
« L’Égypte, malgré ses divergences avec l’Ethiopie, n’avait jamais proféré de menaces, convaincue que les différends se résolvaient par le dialogue et des solutions politiques », a-t-il soutenu.
Dans leur Déclaration commune, les participants au Forum ont indiqué, concernant le chapitre de la coopération dans le domaine de la protection de l’environnement et du climat, que « nous réaffirmons l’importance de lutter contre la menace de la pénurie d’eau et la nécessité de maintenir et de renforcer la coopération entre les États riverains sur la base de l’égalité des droits, de la communauté d’intérêts et des principes applicables du droit international. »
