La CEDEAO veut quantifier les flux de marchandises transfrontaliers

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’apprête à mettre en place un dispositif permanent pour mieux quantifier et obtenir des données de qualité sur les flux de marchandises à ses frontières.
C’est dans ce cadre que des experts sont réunis du 23 au 25 avril à Abidjan pour discuter de la possibilité d’intégrer les données collectées par le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) dans les bases nationales et régionales du commerce extérieur.
Pendant ces trois jours, il sera aussi procédé à la mise en place du Comité de pilotage du Programme d’appui à la régularisation du commerce informel de la CEDEAO (PARCI).
Pour Seydou Sacko, Chargé des programmes commerce et concurrence de la CEDEAO, la mise en place d’un tel dispositif sera une grande avancée pour une meilleure prise en compte des statistiques du commerce extérieur régional et intracommunautaire en Afrique de l’ouest.
«L’objectif immédiat de cette activité est de permettre à la région et à ses Etats membres d’avoir une meilleure estimation du commerce entre les pays de la région et permettre un suivi régulier du commerce inter-pays qui est une partie du commerce extérieur de chacun des pays», a expliqué Sacko.
A l’issue des travaux, une feuille de route pourrait être mise au point sur la base des résultats des données CILSS, conformément aux règles d’élaboration des statistiques du commerce extérieur, indique le commissariat de la CEDEAO en charge du commerce.
Cette feuille de route devra mettre l’accent sur l’amélioration de l’évaluation du commerce extérieur en particulier entre les pays en vue de rendre les statistiques du commerce extérieur plus exhaustives notamment en ce qui concerne la méthode à utiliser, l’identification de tous les circuits frontaliers de passage des marchandises et la centralisation des données et la périodicité de traitement des données, a souligné, pour sa part,le secrétaire exécutif du CILSS, Djimé Adoum.