Plaidoyer pour un renforcement du partenariat Inde-Afrique

Les travaux du 14ème Conclave sur le partenariat Inde-Afrique se sont ouverts, dimanche à New Delhi et prennent fin ce mardi.

Les délégations d’une vingtaine de pays africains y prennent part dans l’objectif de développer des partenariats durables entre l’Inde et l’Afrique, une des régions les plus prometteuses au monde.

Il s’agit pour le gouvernement indien de renforcer ses liens économiques et commerciaux avec l’Afrique. Pour ce 14ème conclave le Ghana, la Guinée et le Lesotho sont les pays invités d’honneur.

«L’Afrique est le continent du futur, donc y investir est une opportunité à saisir», a déclaré le vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia, invitant les opérateurs étrangers, notamment les investisseurs indiens à explorer le marché africain.

Renchérissant sur le même ordre d’idées, le Premier ministre de la Guinée, Ibrahima Kassory Fofana a insisté sur le fait que l’Afrique compte entre autres, sur l’Inde, qui est le troisième partenaire du continent avec plus de 60 milliards de dollars d’échanges commerciaux, pour relever les nombreux défis.

Parmi ces défis que le continent africain est appelé à relever, Fofana a cité notamment la modernisation de l’agriculture, l’industrialisation de l’Afrique, le développement des infrastructures, l’accès à l’énergie et à l’eau potable, et l’inclusion économique et sociale.

De son côté, le ministre marocain de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy est lui aussi, revenu sur les défis auxquels est confrontée l’Afrique.

«Le continent enregistre des besoins importants en infrastructures qui devront être satisfaits pour continuer son développement», a dit M. Elalamy, précisant que plus de 57% de la population africaine n’a pas accès à l’électricité et 37% n’a pas accès à l’eau potable.

Selon les estimations de la Banque africaine de développement (BAD), l’Afrique enregistre un besoin annuel d’investissement compris entre 600 et 700 milliards de dollars pour maintenir son rythme de développement, dont environ 150 milliards de dollars pour les infrastructures.