GDF Suez remporte un deuxième projet Solaire en Afrique du Sud

Un consortium mené par le groupe français GDF Suez a annoncé mardi, avoir été sélectionné par le Département sud-africain de l’Énergie, pour la construction d’une centrale solaire thermique à concentration de 100 Mégawatts à Kathu en Afrique du Sud.

Le choix de ce consortium, indique GDF Suez dans un communiqué, lui ouvre la voie «à des négociations en vue de la conclusion d’un contrat d’achat d’une durée de 20 ans» avec la société publique sud-africaine de production et de distribution d’électricité, Eskom.

Le PDG du groupe français a qualifié de « très important » le projet la centrale électrique qui sera réalisée à Kathu dans la province du Cap-du-Nord. Il a précisé que la centrale sera dotée d’un système de stockage offrant quatre heures et demie d’autonomie, ce qui «permettra de limiter le caractère intermittent de l’énergie solaire».

Ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la troisième étape du programme national sud-africain de développement des énergies renouvelables, est le second du genre que GDF Suez compte construire dans ce pays après avoir remporté lors d’un autre appel d’offre international, un projet éolien de 94 MW, dont l’exploitation commerciale est prévue d’ici six mois.

Selon le site spécialisé Blue World Carbon, la centrale solaire de Kathu permettra au pays de réduire en dix ans, ses émissions de 2,38 millions de tonnes d’équivalent CO2.

Le projet du parc solaire de Kathu présenté par le consortium mené par GDF Suez, a été désigné « preferred bidder », soit le meilleur soumissionnaire, par le Département sud-africain de l’Énergie (DOE).

Le dit consortium est constitué par GDF (environ 49%) et d’un regroupement d’investisseurs sud-africains, dont SIOC Community Development Trust, Investec Bank, Lereko Metier et Public Investment Corporation.

L’Afrique du Sud qui est engagée depuis 2011 dans un programme de déploiement des énergies renouvelables basé sur des appels d’offres. Trois vagues d’appels d’offres ont déjà permis d’allouer près de 1,5 GW de projets d’énergies renouvelables sur les 3,7 GW visés d’ici à fin 2016.