Les commerçants algériens s’impatientent pour la reprise des activités

Une réunion de concertation sur la relance économique en Algérie, s’est tenue, ce mardi à Alger, entre le ministre du commerce, le ministre délégué au commerce extérieur, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et des représentants syndicaux du secteur du commerce.

Au centre des discussions, des propositions d’exonérations fiscales allant de 6 à 12 mois et des crédits sans intérêts au profit des commerçants et artisans dont l’activité a été impactée par la propagation de la pandémie de Covid-19.

Selon le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar, parmi les propositions phares étudiées figure la possibilité d’annuler les pénalités de retard de paiement de toutes sortes d’impôts ou de taxes relatives aux activités libérales.

Face au poids économique dont sont victimes ses membres, l’ANCA demande que sa proposition relative à la reprise de certaines activités commerciales et artisanales soit soumise au premier ministre.

Il est à noter que la reprise des activités commerciales reste en partie tributaire de la levée du confinement, qui a été prolongé jusqu’au 13 juin prochain.

Le gouvernement algérien, par la voie de son porte-parole, Ammar Belhimer, a indiqué que « le comité scientifique, composé des meilleurs médecins et spécialistes, est le seul autorisé à donner le feu vert pour lever ou maintenir le confinement ».

Sous la pression des impératifs économiques, plusieurs commerçants ont tenté de braver l’interdit et rouvrir leurs magasins, notamment à El Eulma, Batna, Bouira, Ghardaia et Bejaia, où un sit-in a eu lieu devant le siège de la wilaya.