La région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) fait face à un double choc économique, engendré par la pandémie de Covid-19 et l’effondrement des cours du pétrole qui s’en est suivi. C’est le constat fait par la Banque mondiale qui apporté un soutien au pays de la région à travers des enveloppes de financements, des assistances techniques et de l’expertise internationale.
«Les graves pertes humaines et économiques infligées par la pandémie de Covid-19, combinées à la chute historique des cours mondiaux du pétrole, sur fond de fragilité et de conflit dans plusieurs pays, viennent mettre en péril nombre des gains de développement obtenus de haute lutte dans la région MENA ces dernières années», a déclaré Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour le MENA, cité dans un communiqué.
Il a laissé entendre que c’est précisément dans de telles circonstances que la Banque mondiale doit jouer un rôle indispensable, afin non seulement d’appuyer le développement social et économique, en portant une attention particulière à la jeunesse et au capital humain, mais aussi de promouvoir la stabilité régionale et mondiale.
«Nous sommes résolument engagés à poursuivre notre mission, répondre rapidement et énergiquement aux demandes d’aide d’urgence formulées par les pays, et poursuivre les efforts déployés à moyen et long terme pour permettre à la région MENA de réaliser ses promesses au cours des années à venir», a dit M. Belhaj.
La riposte de la Banque mondiale dans la région inclut une aide financière et une offre de services de conseils et d’assistance technique pour aider les pays touchés à répondre aux besoins de santé les plus urgents et ralentir la propagation de la maladie.
L’institution basée à Washington a fait noter qu’à ces chocs sont venus s’ajouter dans certains pays des fragilités et des troubles sociaux croissants qui mettaient déjà à mal les avancées économiques et sociales.