Algérie-Scandale : Le fils du ministre Belhimer placé sous mandat de dépôt pour trafic de drogue

L’Algérien Boumédiene Belhimer, qui n’est autre que le fils du porte-parole du gouvernement algérien, Ammar Belhimer, a été épinglé par la justice pour son implication dans le trafic de drogue et placé sous mandat de dépôt suite à un mandat d’arrêt lancé ce dimanche dernier contre lui, par le tribunal d’Oued Rhiou relevant de la Cour de Rélizane.

Cette procédure judiciaire s’inscrit dans le cadre de l’enquête qui se poursuit sur une affaire de drogues qui remonte à la première semaine du mois de novembre 2020, dans laquelle le fils d’Ammar Belhimer également ministre de la Communication, aurait joué un rôle important, d’après les conclusions des investigations lancées par un juge d’instruction près le tribunal de Oued Rhiou. Après son interpellation, Boumédiene Belhimer a été présenté devant le juge d’instruction qui l’a placé sous mandat de dépôt.

Au début de ce scandale en novembre 2020, c’était le chauffeur de Belhimer qui avait été arrêté en possession de plus d’un kilo de kif traité, par les services de sécurité lors d’un barrage routier dressé à l’entrée d’Oued Rhiou.

Durant ses auditions devant le juge d’instruction, le chauffeur a fini par avouer qu’il avait acheminé en complicité et la participation active de Boumédiene, plusieurs livraisons de kif traité entre les localités de l’ouest algérien et la capitale Alger.  Sur la base des aveux du chauffeur, le juge d’instruction près le tribunal d’Oued Rhiou a donc décidé d’inculper officiellement Boumédiene Belhimer pour trafic de drogue.

Au début de ce scandale, Boumédiene Belhimer avait pu échapper à l’incarcération grâce au chauffeur qui après avoir été interpellé en flagrant délit, avait accepté d’assumer entièrement la responsabilité de ses crimes de possession de substances illicites. Mais durant des auditions judiciaires marathoniennes, le chauffeur a fini par craquer en incriminant officiellement le fils du porte-parole du gouvernement algérien.

Mais il est coutume dans ce pays, les officiels algériens observent un silence-radio sur ce scandale surtout qu’il touche de près le ministre et porte-parole du gouvernement Ammar Belhimer, en espérant un dénouement en douceur loin de la curiosité des médias et de l’opinion publique.