Dix jihadistes tués dans le nord du Burkina, selon l’état-major français

Dix jihadistes membres d’un «groupe affilié à l’organisation Ansarul Islam» impliqués dans la mort de 53 gendarmes à Inata, dans le nord du Burkina Faso, en novembre 2021, ont été tués dans la nuit de lundi à mardi, lors d’une opération de la force française Barkhane, a annoncé jeudi l’état-major des armées françaises.

«Un groupe de commandos, appuyé par un hélicoptère a mené l’attaque», à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Ouahigouya, a indiqué la même source.

«Une dizaine de terroristes embusqués ont été neutralisés avec l’appui de l’hélicoptère d’attaque après de violents combats», a-t-il précisé, ajoutant qu’«une quantité importante d’armement, des explosifs, des mortiers et des obus ont été par ailleurs saisis».

Malgré «toutes les mesures prises, quatre civils, présents sur le campement au milieu des terroristes, ont perdu la vie lors des échanges de tirs», a déploré l’état-major des armées françaises.

Les terroristes étaient membres d’un «groupe affilié à l’organisation Ansarul Islam qui a conduit de nombreuses attaques contre les populations civiles» et contre les forces de sécurité, notamment à Inata, indique le communiqué.

Le 14 novembre dernier, ces jihadistes avaient pris d’assaut le camp du détachement de gendarmerie d’Inata. L’attaque, la plus meurtrière contre les forces de défense et de sécurité depuis que, le Burkina Faso est confronté aux actions jihadistes, avait fait au moins 57 morts, dont 53 gendarmes.

Une soixantaine de jihadistes avaient déjà été tués dans le nord du Burkina Faso lors d’une opération des forces burkinabè, assistées par des unités françaises de l’opération Barkhane, en janvier dernier, peu avant le coup d’Etat au cours duquel le président Roch Marc Christian Kaboré a été renversé.