La CPI promeut la ratification universelle du Statut de Rome

Le Président de la Cour pénale internationale (CPI), le juge Piotr Hofmański, a tenté de promouvoir la ratification universelle du Statut de Rome, le traité fondateur de la Cour basée à La Haye (Pays-Bas), le 4 novembre dernier lors de la 12ème Assemblée consultative des parlementaires sur la CPI et l’Etat de droit, tenue à Buenos Aires en Argentine, indique mardi un communiqué de la CPI.

«Naturellement, l’adhésion à un traité est une décision souveraine pour chaque pays. Elle ne peut être forcée. Mais je crois sincèrement que tous les pays du monde devraient sérieusement envisager de ratifier le Statut de Rome, afin de renforcer la justice pénale internationale», a affirmé le juge Piotr Hofmański.

Hofmański a ainsi lancé un appel aux participants venant des pays qui ne sont pas encore parties au Statut de Rome. «S’il vous plaît, abordez cette question dans votre parlement. Devenez un champion de cette noble cause de la justice, de la paix et de l’état de droit. Parlez à vos collègues à ce sujet, passez le mot. Agissez», a-t-il exhorté.

Il a expliqué que «la justice internationale est importante pour les victimes d’aujourd’hui. Et elle est importante pour les générations futures. Il existe de plus en plus de preuves empiriques que le système du Statut de Rome aide à prévenir la violence à long terme dans les pays qui font partie du système de la CPI».

Toujours d’après ses propos, «soutenir la justice internationale ne devrait pas être une question de ‘oui’ ou de ‘non’, il devrait s’agir de savoir quoi faire et comment le faire le plus efficacement possible pour obtenir des résultats, afin que nous puissions enfin combler le fossé de l’impunité et dire vraiment : ‘Nunca más’ (Plus jamais)».

La conférence internationale de parlementaires du monde entier a réuni (en présentiel ou à distance) plus d’une centaine de parlementaires d’environ 40 pays d’Amérique du Sud, centrale et du Nord, des Caraïbes, d’Afrique, d’Europe occidentale et orientale, d’Asie et Etats insulaires du Pacifique.

La Présidente de l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome, Silvia Fernández de Gurmendi, et la Présidente du Conseil de direction du Fonds au profit des victimes de la CPI, Minou Tavárez Mirabal, ont également participé à la conférence et prononcé des allocutions.