La BAD accorde un prêt de 125 millions d’euros à une société mozambicaine d’énergie hydroélectrique

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a décidé de soutenir, avec un prêt de 125 millions d’euros, le programme Vital Capex de la société Hidroeléctrica de Cahora Bassa (HCB) basée au Mozambique et exerçant dans le domaine de l’énergie hydroélectrique, indique mardi la Banque dans un communiqué.

Le financement, déjà approuvé par le Conseil d’administration de la banque, se compose d’un montant maximal de 100 millions d’euros provenant de la BAD et de 25 millions d’euros du fonds «Africa Growing Together», une facilité parrainée par la Banque populaire de Chine administrée par la BAD, précise le communiqué.

HCB est le plus grand producteur indépendant d’électricité en Afrique australe. Il fournit de l’énergie hydroélectrique au Mozambique et aux pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Avec son programme Vital Capex, la société ambitionne de moderniser son système de production d’électricité. Cette modernisation, souligne le texte, va permettre, entre autres, d’améliorer la fiabilité de la fourniture d’énergie, de réduire les pannes, de remplir ses obligations contractuelles envers ses fournisseurs et de renforcer l’intégration régionale du secteur de l’électricité au sein de la SADC.

De même que ce programme permettra d’assurer la pérennité de la sécurité énergétique de la Communauté, en particulier de l’Afrique du Sud, du Mozambique et du Zimbabwe.

«Nous sommes ravis de soutenir le programme Vital Capex, étant donné le rôle central que joue Hidroeléctrica de Cahora Bassa dans le pool énergétique d’Afrique australe», a fait savoir  le vice-président du Complexe de l’électricité, de l’énergie, du changement climatique et de la croissance verte de la BAD, Kevin Kariuki, cité dans le communiqué.

Le communiqué note aussi que le prêt de la BAD s’aligne sur l’un de ses objectifs opérationnels, les «High-5», notamment «éclairer et alimenter l’Afrique en énergie» qui entre dans le cadre de son New Deal sur l’énergie pour l’Afrique.