Le groupe des BRICS s’ouvre à six nouveaux pays membres à partir de janvier 2024 

Le groupe des BRICS qui tient son 15ème sommet du 22 au 24 août à Johannesburg en Afrique du Sad, a décidé de s’agrandir à compter de janvier 2024, avec l’adhésion de six nouveaux membres.

Le groupe des BRICS regroupait jusqu’à présent cinq Etats  membres à savoir : le Brésil, la Russie, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud. Il comptera à partir de janvier prochain onze pays avec l’admission de l’Argentine, l’Égypte, l’Iran, l’Éthiopie, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, comme l’a annoncé ce jeudi, le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa.

«L’adhésion prendra effet à compter du 1er janvier 2024 et avec ce 15ème Sommet, les BRICS entament un nouveau chapitre», a salué le dirigeant sud-africain lors d’une conférence de presse conjointe aux côtés de ses homologues du groupe.

L’Afrique du Sud était jusqu’ici le seul pays africain à avoir intégré le groupe des BRICS depuis sa création en 2009. La question qui se pose à présent est de savoir si l’actuelle dénomination BRICS va changer ou non avec l’arrivée de nouveaux membres dès 2024.

Le Sommet des BRICS n’a finalement retenu que 6 des demandes d’adhésion formulées par environ 23 pays, dont l’Algérie qui a annoncé tambour battant sa demande et comptait beaucoup pour réussir ce challenge, sur l’appui de l’Afrique du Sud son allié traditionnel au sein du continent noir notamment autour du dossier du Sahara Occidental et le soutien de la Russie son principal fournisseur d’armement.

Mais l’Inde et le Brésil ont pesé de tout leur poids pour barrer le chemin à l’adhésion de l’Algérie qui à leurs yeux, n’est pas encore prête pour rejoindre le groupe des BRICS.

Ces deux membres fondateurs du groupe des BRICS reprochent à l’Algérie le faible niveau de son PIB et de son industrialisation, le taux élevé de chômage et d’inflation, la faiblesse de sa monnaie, le dinar algérien et les nombreuses autres difficultés d’ordre économique et financier.