La Tanzanie réclame l’introduction du kiswahili dans les langues de travail du FMI et de la Banque mondiale

La Tanzanie a demandé, dimanche à travers un communiqué, au Groupe de la Banque mondiale et au Fonds monétaire international (FMI) d’ajouter le kiswahili à leurs langues de travail.

D’après le communiqué, cette demande a été formulée par Saada Mkuya, ministre d’Etat au Bureau présidentiel de Zanzibar en charge des finances et de la planification, lors de la 26ème réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du premier groupe de pays africains membres de la Banque mondiale, à l’occasion des assemblées générales annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) tenues à Marrakech, au Maroc.

Mkuya, qui a dirigé la délégation tanzanienne aux réunions de Marrakech, a justifié cette démarche par la croissance de la langue concernée et son utilisation lors de nombreuses autres réunions régionales et internationales. Elle est notamment utilisée par la Communauté d’Afrique de l’Est, la Communauté de développement de l’Afrique australe et l’Union africaine.

Le kiswahili est parlé par environ 200 millions de personnes dans le monde et fait partie des dix langues les plus parlées au monde, a soutenu la ministre d’Etat.