La BAD et le CGIAR unissent leurs efforts pour la transformation de l’agriculture africaine

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et le Consortium des centres internationaux de recherche agricole (CGIAR) se sont engagés à renforcer leur collaboration pour accroître la production alimentaire et assurer une meilleure nutrition à la population croissante de l’Afrique, a annoncé samedi la BAD dans un communiqué.

Le président de la BAD, Akinwumi Adesina a reçu ce jeudi 25 janvier au siège de la Banque à Abidjan en Côte d’Ivoire, les directeurs généraux du CGIAR basés en Afrique, afin de trouver les moyens d’accroître la productivité alimentaire et agricole dans le continent africain.

Concrètement, les discussions ont porté sur l’obtention d’un financement à long terme pour les activités de recherche et sur l’amélioration de l’efficacité du CGIAR sur l’ensemble du continent ; de même que sur le renforcement des capacités des partenaires nationaux des services de recherche agricole, des jeunes scientifiques et des agents de vulgarisation, ainsi que des producteurs de semences du secteur privé afin de produire des semences certifiées destinées aux agriculteurs africains.

Alors que la BAD a joué un rôle clé dans le processus de réforme du CGIAR afin de rendre son travail pertinent et durable en Afrique, Adesina a dit être «satisfait des réformes du CGIAR».

«Nous devons veiller à ce qu’il réponde de ses résultats, qui doivent être à grande échelle. Nous devons libérer le potentiel agricole de l’Afrique et déployer des technologies auprès de millions d’agriculteurs africains», a-t-il ajouté, rappelant le fait qu’il a «placé l’agriculture au cœur du travail» de la BAD et «au cœur de l’avenir» du continent africain.

L’institution financière rappelle que l’Afrique dispose de 65 % des terres arables non cultivées dans le monde, et estime que le continent peut se nourrir lui-même et nourrir le reste du monde.

La BAD «est un partenaire de longue date du CGIAR en matière de fourniture de technologies. Nous sommes convaincus que le soutien de la Banque africaine de développement se poursuivra et s’intensifiera», a déclaré le directeur régional du CGIAR pour l’Afrique continentale et directeur général de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA), Simeon Ehui, qui était à la tête de la délégation du CGIAR.