Afrique-Football: L’Angola non disposéé à se porter candidat à l’organisation de la CAN 2029

En marge d’une escale du président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe à Luanda, la capitale de l’Angola, dans le cadre d’une mini-tournée africaine, les autorités angolaises ont botté en touche autour de l’idée d’organiser la 37è édition de la CAN en 2029.

Le ministre angolais de la Jeunesse et des Sports, Rui Falcão a en effet, exclu ce samedi 13 avril à Luanda «la possibilité que l’Angola organise la Coupe d’Afrique des Nations en 2029», précisant que «la priorité actuelle de l’Angola est la digne célébration des 50 ans de l’indépendance nationale en 2025».

Les dirigeants de la CAF ont été reçus en audience par le Chef de l’État, João Lourenço, durant leur séjour en terre angolaise. «Il n’est plus possible que l’État seul puisse injecter de grands investissements dans le football et le sport en général pour que l’Angola remporte la prochaine CAN», a fait remarquer Rui Falcão pour mobiliser le secteur privé autour du ballon rond dans son pays. La dernière édition de la CAN organisée par l’Angola remonte à janvier-février 2010, un tournoi remporté par l’Egypte devant le Ghana (1-0).

Le président de la CAF, Patrice Motsepe s’est entretenu la semaine écoulée avec les Présidents João Lourenço de l’Angola, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée équatoriale, Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau et Carlos Vila Nova de São Tomé et Príncipe au cours d’une mini-tournée africaine.

Accompagné du SG de la CAF, Véron Mosengo-Omba, il a réitéré durant ce rapide déplacement le leitmotiv de la Confédération pour une valorisation du football sur le continent africain.

«Investir dans les Académies de jeunes pour les garçons et les filles, dans les infrastructures et veiller à ce que chaque pays d’Afrique dispose d’au moins un stade conforme aux normes de la CAF et de la FIFA est un objectif important pour faire du football africain l’un des plus attractifs au monde. Je me réjouis également du bon travail accompli par les présidents et les dirigeants du football dans ces pays», a conclu l’homme d’affaires sud-africain.