France-Sahara : Une manifestation des partisans du Polisario interdite à Bressuire

Les autorités du département français des Deux-Sèvres ont interdit à des Sahraouis d’organiser, le samedi 11 mai, un rassemblement dans la commune de Bressuire, située dans le centre-ouest de la France, pour commémorer un soi-disant «51e anniversaire de la création du Polisario », rapporte des médias français.

Dans un arrêté préfectoral publié le vendredi 10 mai 2024, la préfète des Deux-Sèvres indique que «que l’association cultuelle et culturelle de Cerizay considère que le rassemblement de la communauté sahraouie est un affront à la communauté marocaine».

Les craintes de la préfète ont été motivées par l’annonce d’une contre-manifestation que quelque 100 à 150 résidents marocains comptaient organiser le même jour dans la commune pour avorter la manifestation propagandiste des partisans du Polisario.

Craignant des débordements «pouvant générer des troubles à l’ordre public et des atteintes graves aux personnes en cas de provocations réciproques», l’arrêté préfectoral précise que «les manifestations, les attroupements ou rassemblements revendicatifs sont interdits le samedi 11 mai de 12 h à 22 h sur la commune de Bressuire», selon un périmètre à respecter.

Cette interdiction n’a pas été évidemment, du goût d’une poignée de pantins du front Polisario qui s’apprêtaient à manifester dans les rues de Bressuire. Ce mouvement séparatiste fait désormais appel à ses partisans établis à l’étranger pour masquer ses échecs après avoir été littéralement annihilé et réduit au silence sur l’échiquier diplomatique international, suite à de retentissants revers que lui a infligés la diplomatie marocaine ainsi qu’à ses parrains/protecteurs algériens et sud-africains.

Tout récemment, l’Afrique du Sud, principal allié de l’Algérie en Afrique, rappelle-t-on, a tenté en vain, d’inscrire la question du Sahara à l’ordre du jour d’une réunion le jeudi 25 avril à Moscou, des représentants des vice-ministres des Affaires étrangères et des envoyés spéciaux des pays membres des BRICS, mais cette manœuvre malveillante s’est heurtée au refus catégorique de la majorité des participants, notamment l’Egypte, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et le pays hôte la Russie.