L’Assemblée législative de transition du Burkina Faso a procédé, hier lundi 9 juin, à la relecture de la loi portant organisation judiciaire au Burkina et a introduit des innovations majeures visant à moderniser le système judiciaire, parmi lesquelles l’autorisation de faire usage d’une langue nationale lors des audiences.
Au titre des dispositions communes à toutes les juridictions, celles-ci « peuvent désormais tenir des audiences dans une langue nationale si toutes les parties sont d’accord, favorisant ainsi un meilleur accès à la justice » des justiciables, indique le compte rendu de la séance plénière.
D’autres changements ont été également validés, relatifs à la Cour d’appel, aux tribunaux de grande instance (TGI), à l’exécution des décisions, aux assesseurs et juges d’instruction, ainsi qu’à la présidence du TGI.
« Cette réforme entend renforcer l’efficacité et l’accessibilité de la justice burkinabè, tout en adaptant son fonctionnement aux réalités locales », assure l’Assemblée législative de transition.