Le Chef d’Etat angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço, également président en exercice de l’Union africaine (UA), ne prendra pas part au sommet du G20 qui se tiendra du 22 au 23 novembre à Johannesburg, en Afrique du Sud, un sommet que les hauts dirigeants des Etats-Unis et à leur tête le président Donald Trump ont décidé de boycotter à cause des mauvais traitements réservés aux Sud-africain de race blanche.
« Pour des raisons de plus grande force, Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, ne se rend plus en République d’Afrique du Sud », a indiqué, jeudi, un communiqué du Secrétariat à la communication institutionnelle et aux affaires de presse du Président de la République, sans donner plus de détails.
Une autre absence qui, elle, fait polémique, est celle des officiels des Etats-Unis. Si le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a déclaré, dans un communiqué publié ce jeudi, se réjouir du « possible changement d’approche » de Washington qui au départ, avait décidé de boycotter l’événement, certaines sources, citant un responsable de la Maison-Blanche, laissent entendre que les Etats-Unis ne seront représentés qu’à la clôture du Sommet.
Ce responsable aurait annoncé, sous couvert de l’anonymat, qu’un représentant de l’ambassade américaine en Afrique du Sud prendra part à la cérémonie officielle de passation de pouvoir, laquelle aura lieu à l’issue du Sommet. A cette occasion, l’Afrique du Sud passera le relais de la présidence tournante du G20 aux Etats-Unis.
Rappelons que l’Angola va accueillir, de son côté, du 24 au 25 novembre, le septième sommet Union européenne-Union africaine qui aura pour thème « Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme effectif ».
De nombreux dirigeants de l’UE et des Etats membres de l’UA sont attendus à ce sommet de Luanda, qui sera coprésidé par le Chef de l’Etat angolais et le président du Conseil européen, António Costa. Ce sommet coïncide avec le 25e anniversaire du partenariat UE-UA, ainsi que le 50e anniversaire de l’indépendance de l’Angola.
