Le Cameroun théâtre d’un nouvel attentat-suicide

Le Nord du Cameroun a de nouveau été touché ce dimanche, par une attaque terroriste, attribuée au groupe islamiste Boko Haram, dont le bilan fait état d’au moins trois morts et d’une vingtaine de blessés, d’après les autorités sécuritaires camerounaises.

L’attaque a eu lieu à l’extrême-nord du Cameroun, une région régulièrement confrontée aux assauts de Boko Haram. Un homme à moto se serait fait exploser sur un pont situé à proximité du marché de Mora, rapporte une source citée par les médias, précisant que quatre personnes, trois civils et le kamikaze, sont mortes sur le coup.

Après avoir confirmé ce bilan, le gouverneur de l’Extrême-nord, Midjiyawa Bakari, a déclaré que cinq blessés seraient dans un «état grave» et seraient soignés à l’hôpital régional de Maroua, la capitale de l’Extrême-Nord.

Maroua est située près de la frontière avec le Nigeria. La ville abrite le quartier général camerounais, ainsi que les armées des pays du bassin du lac Tchad engagées dans la lutte contre les jihadistes de Boko Haram.

Boko Haram, un groupe islamiste né en 2009 dans le nord-est du Nigeria, mène depuis trois ans des attaques meurtrières dans l’extrême-nord du Cameroun, et ce à partir de ses fiefs du nord-est du Nigeria.

La région a retrouvé un calme relatif grâce à l’intervention militaire de la Force multinationale mixte qui regroupe des troupes venant du Nigeria, du Niger, du Tchad, du Cameroun et du Bénin.

Selon le gouvernement camerounais, plus de 2.000 Camerounais ont été tués par la secte islamiste Boko Haram.