Le Conseil des droits de l’homme (CDH) des Nations unies a approuvé mercredi 8 octobre, à l’issue de sa soixantième session ordinaire tenue à Genève, une résolution qui met fin au mandat de l’expert indépendant sur la situation des droits humains en Somalie, après une trentaine d’années d’exercice.
Les 47 Etats membres de ce principal organe intergouvernemental onusien se sont, en effet, félicités «de l’engagement pris par le Gouvernement fédéral de Somalie d’améliorer la situation des droits de l’homme» dans le pays, lit-on sur le site du CDH.
Dans un communiqué publié ce mercredi sur son compte Twitter, la diplomatie somalienne indique que la «Somalie se félicite de l’adoption» de cette nouvelle résolution qui «réaffirme l’engagement de la communauté internationale à renforcer les droits de l’homme, la bonne gouvernance et la résilience institutionnelle en Somalie».
Pour Mogadiscio, « cette importante résolution représente un nouveau chapitre dans l’engagement coopératif de la Somalie avec le Conseil des Droits de l’Homme, soulignant les principes communs de partenariat, de responsabilité et de respect de la dignité humaine».
La même résolution témoigne «des progrès tangibles réalisés dans le processus de construction de l’État somalien et de la détermination inébranlable du gouvernement à faire avancer les réformes nationales qui protègent les droits et les libertés de tous les citoyens», poursuit le communiqué.
L’exécutif de la Somalie, qui exprime sa profonde gratitude à tous les États membres et partenaires qui ont contribué à l’adoption de ladite résolution, estime que cette étape importante constitue « un reflet de la confiance mutuelle et du dialogue constructif entre la Somalie et ses partenaires internationaux».
Tout en décidant de ne pas renouveler le mandat de l’expert indépendant, le Conseil a, par contre, demandé au Haut-Commissariat de « fournir une assistance technique et un renforcement des capacités à la Somalie et d’y surveiller la situation des droits de l’homme, en consultation avec la Commission nationale indépendante des droits de l’homme, la société civile et les autres autorités compétentes».
Pour les autorités somaliennes, « la transition d’un mandat d’expert indépendant à un cadre de collaboration avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme démontre une appropriation nationale croissante, une maturité institutionnelle et une capacité évolutive à relever les défis des droits de l’homme par le biais de solutions nationales».