Budgétisation verte : Après le Cameroun, place au Congo-Brazzaville de solliciter l’expertise du Togo

Le Togo a annoncé le lundi 20 octobre dans des communiqués officiels, l’accueil d’une délégation de la République du Congo-Brazzaville, conduite par le directeur général du Plan et du Développement, Franck Corneille Mampouya-M’Bama, dans le cadre d’un échange d’expériences en matière de budgétisation verte.

Les membres de la délégation congolaise, qui sont des planificateurs et responsables budgétaires, entendent s’inspirer du modèle togolais dans le domaine de la budgétisation verte sensible au climat et à l’environnement.

Jusqu’au 24 octobre, ils prendront part à une série de séances de travail avec les responsables du ministère togolais des finances et du budget, ainsi qu’avec les structures impliquées dans la mise en œuvre de cette réforme.

Ils participeront aussi à des rencontres avec des experts internationaux et visiteront des institutions impliquées dans l’élaboration et le suivi du budget vert.

Ces échanges visent à mieux comprendre les mécanismes mis en place par le Togo, depuis la planification jusqu’à l’exécution et au suivi des dépenses publiques ; ils permettront aux participants d’identifier les outils et bonnes pratiques pouvant être adaptés au contexte congolais.

« Les enseignements tirés permettront au Congo d’élaborer un cadre d’action révisé pour sa propre budgétisation verte », lit-on dans l’un des communiqués.

Le Togo, qui se dit « Pionnier en Afrique de l’Ouest » en matière d’« intégration des enjeux climatiques et environnementaux dans la gestion des finances publiques », se serait « imposé ces dernières années comme une référence en matière de finances publiques vertes».

Il «a intégré dans ses processus budgétaires des considérations liées au climat et à l’environnement, permettant une meilleure allocation des ressources publiques en faveur du développement durable et de la résilience climatique », poursuit le communiqué qui se félicite du fait que l’expérience togolaise continue de susciter de l’intérêt au-delà des frontières.

En effet, le Congo est le second pays à solliciter l’expertise du Togo, après le Cameroun dont une délégation a effectué le déplacement à Lomé en mars dernier.