L’Assemblée générale (AG) des Nations Unies a adopté sans vote, la résolution n° 80/89 concernant la question du Sahara, dont une copie rendue publique cette semaine par l’ONU, appelle les quatre parties au conflit, le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le front Polisario, à se conformer au processus politique sous la forme d’un dialogue sérieux et sans conditions préalables, sous l’égide exclusive du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et de son envoyé personnel, Staffan de Mistura.
La nouvelle résolution faisant suite à la résolution 2797 du Conseil de sécurité, insiste sur la reprise des discussions entre les quatre parties au conflit les citant nommément en les mettant devant leurs responsabilités, tout en rappelant dans ce contexte, que les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité sont la base de toute solution.
Dans ce nouveau texte, l’AG s’adresse indirectement à l’Algérie qui héberge et soutient inconditionnellement l’entité séparatiste sahraouie et bloque toutes les tentatives de reprise du dialogue depuis les dernières tables rondes pilotées à Genève, par le médiateur onusien, Staffan de Mistura.
La dernière résolution 2797 du Conseil de sécurité sur le Sahara constitue la référence principale pour toute solution politique, tout en soulignant que l’autonomie sous souveraineté marocaine, constitue désormais, le cadre unique et réaliste pour régler le conflit autour du Sahara Occidental marocain, alors que l’option d’un « référendum d’autodétermination » que revendiquent l’Algérie et son acolyte le Polisario, est définitivement bannie du langage des Nations Unies.
Dans un autre message à l’adresse également du régime algérien, l’Assemblée générale de l’ONU appelle les parties au conflit à coopérer pleinement avec les mécanismes humanitaires internationaux, à respecter le droit international humanitaire et à travailler avec le Comité international de la Croix-Rouge ainsi qu’avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Il est question sans équivoque, du pouvoir algérien qui a toujours refusé d’autoriser les agences spécialisées de l’ONU notamment le HCR, à procéder sur le terrain, à un recensement officiel des populations séquestrées dans les camps de Tindouf au Sud-ouest de l’Algérie.
Le régime algérien prisonnier de ses propres obsessions idéologiques, incapable d’adapter son discours et sa position aux réalités géopolitiques contemporaines, se trouve de plus en plus isolé sur la scène internationale. A force de sacrifier ses intérêts régionaux au profit d’un conflit artificiel et d’une cause perdue d’avance, Alger se retrouve marginalisée au plan régional et international, au moment où le Maroc consolide la crédibilité de sa cause nationale et gagne au fil du temps, en termes d’alliances et de soutiens.
