2,5 milliards d’euros pour des PME, TPE et Startup africaines

La France compte mettre une enveloppe de plus de 2,5 milliards d’euros, (environs 1600 milliards FCFA) à la disposition des PME, TPE et Startup africaines. Ceci pour les accompagner dans l’innovation et la révolution de l’entrepreneuriat en Afrique, dans le cadre du programme ‘‘Choose Africa’’, une initiative du Président Français Emmanuel Macron lancée en novembre 2017 à Ouagadougou, au Burkina Faso.
L’annonce a été faite en fin de semaine dernière à Dakar par le ministre français de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, qui était en visite au Sénégal. Le financement se fera en deux phases, a-t-il indiqué.
Selon ses explications, la première, d’un montant de 1 milliards d’euro en fonds propres, va permettre d’accompagner les PME, TPE et Startup qui auront à bénéficier du programme Choose Africa. La deuxième phase de 1.5 milliards d’euro, concernera tout ce qui est dette et garantie.
L’objectif de ‘‘Choose Africa’’ n’est pas seulement d’apporter de l’argent aux privés, mais aussi de créer un effet de levier avec l’argent public, a dit le ministre français. « Les fonds privés vont permettre de lever des partenariats avec le public », a soutenu Bruno Le Maire.
‘‘Choose Africa’’ constitue un excellent moyen de renforcer les stratégies d’accompagnement des PME mises en place par les Etats africains, a estimé le ministre sénégalais de l’économie des finances et du plan Amadou Ba.
Pour lui, ‘‘Choose Africa’’ constitue une réelle opportunité de financement et d’encadrement des micros et moyennes entreprises.
Selon l’Agence française de développement (AFD), le choix des PME, TPE et Startup qui auront à bénéficier de ce programme se fera sur la base de sélections, notamment la pertinence des projets. L’accès aux financements constitue l’essentiel des problèmes rencontrés par les PME. Seule 1/5 en Afrique a accès aux crédits bancaires.
Cette absence de moyens financiers limite leurs marges de manœuvre pour saisir les opportunités offertes par la monté en puissance de la classe moyenne sur les marchés nationaux, malgré les efforts constatés dans le continent ces dernières années en termes de moyens mobilisés.