ONU-Conseil des droits de l’Homme : Quatre Etats africains, dont le Maroc élus pour la période 2023-2026

Le Maroc a été élu à l’instar de trois autres pays africains, ce mardi à New York, membre du Conseil des droits de l’Homme (CDH) des Nations unies pour la période 2023-2026, et ce, dès le premier tour et à une écrasante majorité de 178 voix.

Le Maroc siègera ainsi pour la troisième fois  u sein du CDH basé à Genève en Suisse, après avoir occupé entre 2006 et 2008 en tant que membre fondateur, le poste de vice-président et ensuite en tant que membre du Conseil entre 2014 et 2016.

L’Assemblée générale des Nations Unies a en effet renouvelé la veille, la composition du Conseil des droits de l’Homme à travers l’élection de 14 Etats qui viennent remplacer les pays sortants de ce Conseil. Le continent compte désormais au CDH quatre Etats à savoir, le Maroc, l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Soudan qui ont été élus par vote secret pour un mandat de trois ans allant du  1er janvier 2023 à janvier 2026.

La liste des nouveaux élus est complétée par le Bangladesh, le Kirghizistan, les Maldives et le Vietnam (pour le compte de l’Asie-Pacifique), la Géorgie et la Roumanie (au nom de l’Europe orientale), le Chili et le Costa Rica (pour l’Amérique latine et les Caraïbes). Et enfin la Belgique et l’Allemagne (dans le lot de l’Europe occidentale et autres Etats).  L’Allemagne et le Soudan dans le cadre de ce mandat 2023-2026 ont la particularité d’être élus pour un deuxième mandat consécutif.

Les sièges au Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies sont attribués sur la base de blocs régionaux: 13 pour l’Afrique, 13 pour l’Asie-Pacifique, 8 pour l’Amérique Latine et les Caraïbes, 7 pour l’Europe occidentale et les autres Etats, et 6 pour l’Europe orientale. Le CDH a pour vocation d’être un organe intergouvernemental en charge de la promotion et de la protection des droits de l’Homme sur la planète. Il compte 47 membres, dont environ un tiers est remplacé chaque année. Les membres de ce Conseil ne sont pas immédiatement rééligibles après avoir brûlé deux mandats consécutifs.

Pour le ministère marocain des Affaires étrangères, l’élection du Maroc pour un troisième mandat constitue d’abord une marque de confiance de la communauté internationale envers le Royaume du Maroc et atteste également de la crédibilité des réformes institutionnelles et législatives, le respect et la promotion des droits de l’Homme et des libertés fondamentales dans le Royaume.