Amilcar Cabral célébré par des universitaires africains le 19 janvier prochain au Ziguinchor

Les universitaires, chercheurs et intellectuels de 10 pays sont attendus le 19 janvier 2023 à l’Université Assane-Seck de Ziguinchor (UASZ), pour un Colloque international de trois jours, portant sur les 50 ans de la disparition d’Amilcar Cabral (1924-1973), héros de la lutte pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert.

Selon les organisateurs de l’événement, cette rencontre va permettre de «revisiter l’héritage de ce grand intellectuel et combattant de la liberté».

Au total, 46 communications sont prévues pour mettre en avant les multiples facettes de cette figure historique.

Le colloque est organisé conjointement par le Laboratoire de recherches sur les institutions et la croissance (LINC) de l’UCAD, le Laboratoire de recherche en sciences économiques et sociales (LARSES) de l’UASZ, le Laboratoire d’économie appliquée et modélisation (LEAM) de l’Université Amadou-Makhtar-Mbow (UAM) et l’Association sénégalaise de philosophie (ASEPHI).

«Amilcar Cabral était convaincu qu’une simple continuation de l’héritage colonial, qu’il soit politique, économique ou culturel, serait désastreuse, expliquant que c’est par un processus de longue haleine de déconstruction (révolution) sociale et structurelle que l’on pourrait amener les peuples africains à participer activement à la création des conditions de leur libération effective et de leur propre épanouissement», font valoir les organisateurs.

Une pensée et des positions qui sont d’une actualité brûlante et qui rendent les recommandations du forum d’autant plus pertinentes, ont souligné les organisateurs en assurant que les actes de ce Colloque international allaient se traduire en ouvrage collectif.

le fondateur du Parti de l’indépendance de la Guinée portugaise et du Cap-Vert (PAIGC, créé en 1956), Amilcar Cabral est natif de Bafata (Guinée-Bissau) d’un père capverdien et d’une mère guinéenne.

Un grand nombre de travaux et de publications ont été consacrés à sa mémoire et à sa contribution dans presque tous les domaines du savoir : économie, politique, éducation, culture. Assassiné le 20 janvier 1973, Cabral n’a pas assisté à l’indépendance de la Guinée portugaise et du Cap Vert.