La RDC obtient de ses partenaires internationaux 62M$ pour gérer la biodiversité

La République Démocratique du Congo (RDC) va bénéficier d’une enveloppe de 62 millions de dollars en soutien à sa Nouvelle économie du climat.

Cette contribution s’inscrit dans le cadre d’un partenariat lancé le 2 décembre dernier avec des partenaires internationaux, notamment la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, le Bezos Earth Fund, le Fonds d’amorçage des Country package (qui comprend la France, la Fondation Walton, Conservation international et la Fondation Moore), précise un communiqué du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.

Kinshasa a présenté sa Nouvelle économie du climat lors de la 28è Conférence des Parties sur le climat (COP 28) qui se tient du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubai, aux Emirats Arabes Unis.

Cette initiative est basée sur la protection des forêts, des tourbières et des zones clés pour la biodiversité, tout en développant une économie durable, afin d’améliorer les conditions de vie et l’emploi pour les communautés du pays.

Le communiqué rappelle que la RDC abrite environ 120 000 km2 de tourbières qui contiennent environ 30 gigatonnes de carbone ; et le bassin du Congo est la deuxième forêt tropicale du monde en matière de superficie après celle du bassin de l’Amazone, et le premier puits de carbone mondial.

La protection des forêts tropicales en RDC étant cruciale pour atteindre les objectifs en matière de climat et de biodiversité mondiaux, «les partenaires internationaux s’engagent à soutenir l’accélération des efforts de la RDC pour conserver ses forêts, tourbières et zones clé de biodiversité tout en développant un modèle économique durable compatible avec le maintien du couvert forestier», poursuit le texte.

Le partenariat concerné s’articule autour de 3 axes, notamment la conservation et gestion durable des forêts, des tourbières et des zones clés pour la biodiversité, en associant pleinement les communautés locales ; le développement des investissements privés dans la nouvelle économie climatique ; ainsi que la mise en place d’un cadre politique et institutionnel national solide pour développer des crédits carbone à haute intégrité sociale et environnementale.

Avec leur soutien initial de 62 millions de dollars, les partenaires internationaux espèrent voir ces objectifs ambitieux se réaliser.