La Banque mondiale accorde au Maroc, un prêt de 500 millions pour soutenir son programme pour le capital humain

La Banque mondiale (BM) a accordé au Maroc, un nouveau prêt de 500 millions de dollars destiné à financer un programme de politiques de développement pour le renforcement du capital humain et un Maroc résilient, a annoncé mardi la BM dans un communiqué.

Le programme s’adresse en priorité, selon la Banque, aux populations vulnérables qui ont été les plus durement touchées par les différents chocs que le Maroc a connus depuis la pandémie de Covid19, notamment la sécheresse et d’autres risques liés au climat, les conflits internationaux, l’inflation et plus récemment, le violent séisme d’Al Haouz.

Le financement soutiendra également les réformes visant à créer et à mettre en œuvre le programme d’aides sociales directes annoncé par le Roi Mohammed VI en octobre 2023, qui constitue une étape cruciale dans l’harmonisation et l’expansion du système de protection sociale dans le Royaume, ajoute la même source.

De même qu’il permettra de continuer à soutenir le gouvernement dans le renforcement du cadre institutionnel et de coordination en matière de gestion des risques climatiques et des catastrophes et dans le développement de régimes d’assurance et d’autres mécanismes de solidarité pour protéger les agriculteurs, souvent vulnérables face aux sécheresses et autres événements climatiques extrêmes.

La Banque Mondiale précise que ce financement est le deuxième d’une série de trois opérations qui soutiennent le programme de réformes du gouvernement.

D’après Jesko Hentschel, Directeur pays pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale, «le Maroc, comme beaucoup d’autres pays, continue de faire face à une série de chocs et les populations les plus vulnérables sont les plus touchées».

Les Marocains font preuve, à s’en tenir à ses propos, «d’une forte résilience, et pour les soutenir dans cet effort, le gouvernement continuera à étendre la couverture de l’assurance maladie, à promouvoir un meilleur accès à des soins de santé abordables au niveau national, à renforcer la gouvernance dans le secteur de la santé, à soutenir la mise en œuvre du programme d’aides sociales directes, et à améliorer la protection contre les risques climatiques».