Le Bénin compte renforcer les capacités de prise en charge des malades et réduire leur transfert à l’étranger

Le gouvernement béninois a autorisé lors d’un Conseil des ministres réuni ce mercredi à Porto-Novo, la signature d’une convention-cadre pour le développement de programmes spécifiques de collaboration en matière d’optimisation des pôles d’excellence médico-technique, de gestion hospitalière, de recherche, d’enseignement et de formation.

Les autorités estiment que le renforcement des capacités de prise en charge des patients dans les établissements hospitaliers du pays, rend indispensable le besoin de développer, sur place au Bénin, des pôles d’excellence dans certaines spécialités pointues en vue de réduire les cas d’évacuations à l’étranger, tout en garantissant la qualité des soins, indique un rapport du Conseil qui souligne que des contrats spécifiques sont en cours d’exécution notamment pour le traitement au Bénin des affections cardiovasculaires et des maladies cancéreuses.

Le gouvernement entend aligner les établissements hospitaliers aux normes requises, en termes d’infrastructures et d’équipements, de perfectionnement du personnel soignant et d’actualisation des protocoles de soins ; et ce dans certains domaines de spécialités comme les soins palliatifs, les soins aux grands brûlés, les infections ostéo-articulaires, les plaies difficiles, notamment des escarres, la médecine d’urgence et la traumatologie-orthopédie.

C’est dans ce cadre que le Conseil dit avoir autorisé la signature d’une convention-cadre tripartite entre le ministère de la Santé, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et le Groupe hospitalier Diaconesse Croix Saint-Simon.

Ce Groupe hospitalier aura pour mission d’apporter son appui technique dans les soins à prodiguer sur site aux patients béninois, la formation complémentaire des spécialistes du domaine, l’organisation au profit des intéressés de stages en Europe.

Son expertise s’étendra également au choix des équipements, y compris leur maintenance ainsi qu’à la rénovation des locaux indispensables pour l’offre de soins de qualité optimale, précise le rapport.