Le FMI prévoit au Congo-Brazzaville, une croissance de 2,8 % en 2024

La croissance économique en République du Congo, devrait atteindre 2,8 % en 2024, d’après la déclaration d’une équipe du Fonds monétaire international (FMI) qui a tenu du 2 au 16 mai, des réunions virtuelles avec les autorités de Brazzaville, dans le cadre de la cinquième revue du programme triennal du Congo au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC), approuvée par le Conseil d’administration du FMI en janvier 2022.

«La croissance devrait se renforcer pour atteindre 2,8% en 2024 et maintenir cette dynamique à moyen terme, portée principalement par le secteur hors pétrole, alors que la production d’hydrocarbures stagne», a fait part Roland Kpodar, le chef de la mission du FMI et signataire de la déclaration publiée le mercredi 29 mai.

La reprise économique dans ce pays d’Afrique centrale, a ralenti en 2023 pour s’établir à 2%, reflétant principalement une baisse inattendue de la production pétrolière, de fortes inondations, des pannes d’électricité et un affaiblissement de l’investissement public.

L’inflation, qui a atteint une moyenne de 4,3% en 2023 en raison des coûts d’importation élevés et de la hausse des prix des carburants, devrait progressivement diminuer pour atteindre l’objectif régional de 3% à moyen terme, d’après Kpodar.

Concernant l’examen du programme FEC, les experts du FMI ont estimé que les performances dans le cadre dudit programme ont été globalement satisfaisantes, la plupart des objectifs quantitatifs ayant été atteints.

Cependant, si des progrès significatifs ont été accomplis, la mise en œuvre des réformes structurelles connaît des retards persistants, ont-ils mis en garde.

Kpodar s’est par ailleurs, félicité que les autorités congolaises et son équipe soient parvenues à un accord au niveau des services sur la cinquième revue du programme du Congo au titre de la FEC.

Cet accord, explique-t-il, est subordonné à la poursuite de la mise en œuvre des mesures convenues, ainsi qu’à l’approbation de la direction et du Conseil d’administration du FMI ; et c’est à l’issue de la revue de ce Conseil que Brazzaville aurait droit à une rallonge d’environ 43 millions de dollars américains.