L’Etat et la Présidence sud-africaine honorent l’Ambassadeur Mthethwa décédé subitement ce 29 septembre à Paris

Plusieurs zones d’ombre continuent d’entourer les conditions de la mort subite le lundi 29 septembre à Paris, de l’ambassadeur sud-africain en France, Nkosinathi Emmanuel Nathi Mthethwa. Les officiels sud-africains ont salué sa mémoire ce mardi 30 septembre via différentes sorties.

L’ambassadeur d’Afrique du Sud en France, Nathi Mthethwa (58 ans) a été retrouvé lundi, mort au pied d’un grand hôtel parisien dans lequel il aavait loué une chambre, alors qu’il avait confié un peu plutôt, à son épouse «l’intention de mettre fin à ses jours», a révélé le lendemain, la procureure près le Tribunal de Paris, Laure Beccuau.

Cette derniere a précisé que «son épouse avait reçu un message de sa part peu après 21H30, message dans lequel il lui présentait ses excuses et manifestait l’intention de mettre fin à ses jours».

Suite à ce drame, le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa a salué «la mémoire de l’ambassadeur Emmanuel Nathi Mthethwa qui a servi la nation au cours d’une vie qui s’est terminée prématurément et de manière traumatisante».

Le gouvernement sud-africain a de son côté, exprimé sa «profonde tristesse, parlant d’une disparition prématurée qui n’est pas seulement une perte nationale, mais est également ressentie au sein de la communauté diplomatique internationale».

Emmanuel Nathi Mthethwa a été ministre des Arts et de la Culture de 2014 à 2019, puis ministre des Sports, des Arts et de la Culture jusqu’en 2023. Proche de l’ex-président Jacob Zuma, le défunt ambassadeur de Pretoria à Paris, a été des acteurs des grandes batailles du parti « Congrès National Africain» (ANC au pouvoir) durant les trente dernières années.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur les «causes de la mort» de ce diplomate de premier plan. «Si les premières investigations laissent penser qu’il pourrait s’agir d’un acte délibéré (suicide), sans intervention d’un tiers, cette enquête a pour objectif de recueillir tout élément utile à la compréhension des faits», a déclaré la procureure Laure Beccuau.