Maroc-Sahara : L’UE et tous ses Etats membres ne reconnaissent la «RASD» (Porte-parole)

«Ni l’Union Européenne, ni aucun de ses Etats membres ne reconnaissent la +rasd+» malgré l’éventuelle participation de représentants du front polisario à la 3ème réunion ministérielle UE/Union Africaine à Bruxelles, a réaffirmé ce vendredi 16 mai, la porte-parole de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Nabila Massrali.

Cette mise au point a été faite par Nabila Massrali en réponse à une question sur la réunion des ministres européens et africains des Affaires étrangères qui doit se tenir mercredi 21 mai à Bruxelles.

Rappelant que les réunions ministérielles UE/UA sont organisées et présidées conjointement par l’Union européenne et l’Union africaine, la porte-parole de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité a attribué à l’organisation panafricaine une éventuelle présence de représentants de cette entité (fantoche) à la réunion ministérielle UE-UA, niant par-là que l’UE ait invité la pseudo «RASD» à ladite réunion.

Dans ce cadre, elle a tenu à mettre au clair que «la position de l’UE est bien connue : ni l’UE ni aucun de ses Etats membres ne reconnaissent la +rasd+», assurant à ce propos, que la présence éventuelle de cette entité «à la réunion ministérielle UE-UA n’a aucune influence sur cette position».

Cette mise au point n’empêche pas le fait que les dirigeants de l’UE auraient pu ou dû exiger de l’Union Africaine d’exclure la «pseudo-rasd» de sa liste des participants et de la limiter aux seuls Etats membres reconnus par l’Organisation des Nations (ONU) comme le font la Chine, la Russie, l’Inde, les Etats-Unis lors de leurs réunions similaires avec les Etats membres de l’UA. Ces quatre Etats justifient leur position par le fait que l’entité sahraouie chimérique n’a jamais été reconnue par l’ONU en tant qu’Etat souverain et indépendant.

De surcroît, cette entité établie dans les camps de Tindouf en plein désert du sud-ouest du territoire algérien, est dirigée par le front polisario, un mouvement séparatiste aux connivences avérées avec des groupes armés terroristes et qui ne doit sa survie qu’au soutien inconditionnel du régime algérien au plan diplomatique, financier et militaire.