Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa a annoncé lundi 7 juillet dans un communiqué, avoir pris note de la correspondance de son homologue américain, Donald Trump, concernant «l’imposition unilatérale de droits de douane de 30 % à l’encontre de l’Afrique du Sud».
Pretoria a contesté ce taux, affirmant que «le droit de douane réciproque de 30 % ne reflète pas fidèlement les données commerciales disponibles», entre les deux pays.
«Selon notre interprétation de ces données, le droit de douane moyen appliqué aux marchandises importées en Afrique du Sud s’élève à 7,6%», précise le communiqué, ajoutant qu’«il est important de noter que 56 % des marchandises entrent en Afrique du Sud avec un droit de douane de 0% (NPF), et 77 % des marchandises américaines entrent sur le marché sud-africain avec un droit de douane de 0 %».
Le chef de l’Etat a indiqué que l’Afrique du Sud poursuivra ses efforts diplomatiques en faveur d’une «relation commerciale plus équilibrée et mutuellement avantageuse avec les États-Unis», tout en espérant que les négociations en cours entre des équipes des deux pays aboutiront à des résultats probants.
Ramaphosa a d’emblée salué l’engagement du gouvernement américain, selon lequel le tarif douanier de 30 % est susceptible d’être modifié à l’issue des négociations en cours entre les deux pays.
Il a par ailleurs, exhorté l’équipe nationale de négociations commerciales et les entreprises sud-africaines à accélérer leurs efforts de diversification afin de promouvoir une meilleure résilience de l’économie nationale face aux défis commerciaux mondiaux.