Le Togo et le Bénin se donnent les moyens de mieux se protéger de l’érosion transfrontalière

Aidés par plusieurs partenaires multilatéraux, le Togo et le Bénin ont entrepris depuis ce 3 novembre de mieux protéger leurs populations contre le préoccupant phénomène du trait de côte qui touche les parties méridionales de leurs territoires.

Le renforcement de la protection des côtes du Togo et du Bénin s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du projet WACA (initiative transnationale financée par la Banque mondiale).

Le lancement des importants travaux de ce 3 novembre a eu lieu à Aného, située à 50 km de Lomé, la capitale du Togo, où les deux Etats étaient représentés par le Premier ministre togolais Victoire Dogbé, et Didier Tonato, ministre du Cadre de vie et du Développement durable du Bénin.

D’un coût global de 41.646.182.783 FCFA, les travaux lancés ce 3 novembre sont financés par la Banque mondiale, le Fonds Mondial pour l’Environnement et le Fonds Mondial du Développement. Ils sont censés amoindrir les risques liés à l’érosion côtière dans le sud du Togo et du Bénin.

Les côtes d’Agbodrafo dans le Togo et de Grand-Popo dans le Bénin voisin vont être protégées au terme de ce vaste chantier qui sera exécuté par une entreprise néerlandaise (Boskalis), dans un délai de 19 mois.