Le Gouvernement fédéral d’éthiopien envisage de dissoudre les forces spéciales des régions du pays pour les intégrer dans l’armée nationale, ce qui menace de crisper les relations entre le pouvoir central d’Addis-Abeba et les autorités régionales.
«Le gouvernement a fixé une direction pour construire une armée forte et centralisée (…) Il a commencé des mesures pratiques qui permettront aux forces spéciales de chaque région d’être intégrées dans différentes structures de sécurité», lit-on dans un communiqué publié ce jeudi par Addis-Ababa.
Dans les commandements des 10 régions que compte le pays, la mesure n’est pas acclamée, elle serait même à l’origine d’accrochages entre les forces nationales et celles régionales d’Amhara, la deuxième plus grande région d’Éthiopie. Le gouvernement éthiopien a confirmé ces tensions, estimant qu’elles émanent d’une «mauvaise compréhension» de sa politique.
