Le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a fait part, dimanche 07 septembre, de la volonté des autorités de la République démocratique du Congo (RDC) de voir la Mission des Nations unies en RDC (MONUSCO) poursuivre sa mission dans ce pays.
« Le message très clair qui m’a été confié, qui m’a été délivré par le président de la République, par la Première ministre et les ministres, c’est que les autorités congolaises souhaitent que la MONUSCO reste en République démocratique du Congo, continue à travailler et que notre coopération se poursuive et même s’intensifie », a déclaré ce responsable onusien à l’issue d’une visite de cinq jours en RDC.
Il s’est ainsi exprimé lors d’une conférence de presse organisée à Béni, chef-lieu provisoire de la province du Nord-Kivu située à l’Est du pays, soit la dernière étape de sa mission.
Lacroix a expliqué que sa visite en RDC intervient quelques jours avant l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations Unies à laquelle prendront part des autorités congolaises à haut niveau ; et quelques mois avant le Conseil de sécurité qui examinera la question de la reconduction du mandat de la MONUSCO.
« Donc, il était important de venir en République démocratique du Congo, d’abord, pour s’entretenir avec les autorités congolaises et faire le point de nos relations et de ce qu’attendent les autorités congolaises de la MONUSCO », a-t-il indiqué.
Il a poursuivi en ajoutant qu’« il est important encore une fois d’avoir ce message très clair de la part des autorités qui, naturellement nous a conforté dans notre détermination à continuer à travailler aux côtés du peuple congolais, aux côtés des autorités de tous les protagonistes au Congo pour soutenir les efforts de paix et continuer la protection des civils dans toute la mesure du possible. »
Le chef des missions de paix de l’ONU a laissé entendre que des centaines de milliers de personnes dépendent de la MONUSCO pour leur protection quotidienne, avec le concours des organisations humanitaires.
Il a déploré les entraves imposées à la MONUSCO à Goma, ville contrôlée par la rébellion M23 et les forces rwandaises, tout en promettant « de faire tout ce qui sera possible de faire pour lever ces restrictions. »