La BAD fait un don à la Tanzanie de 2,5 millions de dollars pour soutenir 10 000 petits exploitants de la filière horticole

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, vendredi 20 octobre sur son site, un don de 2,5 millions de dollars américains destiné aux Services de fourniture de systèmes alimentaires en zones rurales en Tanzanie.

Approuvé la veille par le Conseil d’administration de la BAD, cet appui financier provient du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP).

L’objectif visé, selon le communiqué de l’institution financière, est d’accroître la production et la commercialisation des produits horticoles par quelque 10 000 petits exploitants ruraux pour contrer les effets de la pandémie de Covid-19.

Le projet comprend la promotion des pratiques et techniques agricoles durables et intelligentes face au climat, des pratiques agroécologiques, des stratégies de gestion de la biodiversité et des paysages ; et contribuera ainsi à améliorer la production et les services de conseil climatique et la gestion post-récolte.

Il sera mis en œuvre dans quatre régions et ciblera cinq chaînes de valeur horticoles, notamment les épices (clous de girofle, cannelle, gingembre, poivre noir, ail), les tomates, les pois verts, les haricots verts et les pommes de terre.

Le programme de la BAD prévoit la construction d’au moins cinq infrastructures post-récolte et d’agrégation résilientes au climat pour le tri, le classement, la mise en vrac, le conditionnement et le stockage afin de réduire les pertes post-récolte.

Une installation de traitement des épices polyvalente et résiliente au climat sera mise en place dans le district de Morogoro (centre-est) afin de traiter les épices destinées aux marchés locaux et régionaux.

Le communiqué soutient que le projet permettra aux petits exploitants tanzaniens d’améliorer l’efficacité de leurs activités agricoles, augmentant ainsi substantiellement le volume et la qualité de leurs produits par unité de surface. À long terme, ces avantages devraient avoir un impact important sur les autres agriculteurs, ce qui profitera à un plus grand nombre de communautés agricoles et au pays dans son ensemble.