Les autorités de la Côte d’Ivoire se penchent actuellement sur l’examen de la filière coco dans le but de la redynamiser après plusieurs années de morosité, et ce à travers le «Symposium international sur la relance de la filière des noix de Coco en Côte d’Ivoire» qui se tient du 09 au 10 septembre à Abidjan-Cocody.
Ce symposium «est l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur les atouts et les défis majeurs à relever pour mieux bâtir la durabilité de la filière Coco en Côte d’Ivoire», a déclaré le ministre ivoirien de la Justice, Jean Sansan Kambilé au nom du ministre de l’Agriculture, lit-on sur le site du gouvernement ivoirien.
L’événement connaît la participation d’une centaine de personnes venant de plusieurs pays dont le Cameroun, la France, l’Indonésie, la Malaisie, l’Inde, ou le Nigéria.
Également présent à ce symposium, le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse, Mamadou Touré, a annoncé que «dans le cadre de ce Sommet, 50 jeunes ont été mobilisés par l’Agence Emploi Jeunes pour bénéficier de formations sur les enjeux et les opportunités dans la filière Coco».
En effet, pour le gouvernement ivoirien, la réussite de la relance sectorielle de la filière coco, repose également sur le rajeunissement de la population agricole active notamment par l’inclusion des jeunes et des femmes dans cette filière.
La Côte d’Ivoire entend retrouver sa place de premier producteur africain de noix de coco et produits dérivés, après une baisse significative de sa production durant les dernières années.
Selon Abou Bamba, le coordonnateur d’Abidjan Legacy Program, cette production de noix de coco a régressé «de plus de 600.000 tonnes il y a une dizaine d’années, à environ 150.000 tonnes aujourd’hui».